Dracula or the un-dead

08 juillet

19h00 (duration 1h – en portugais, surtitré)
Tarifs forme courte (10 euros, réduit à 8 euros)

Dracula or the un-dead

Coletivo SOUL

Dracula 1
Brésil – Maquette
Direction musicale: Juliano Abromovay
Avec: Thiago Arrais, Georgia Dielle, Magno Carvalho, Janaina Marcout, Andy Mawun, Evan Teixeira et Ed Freitas
Construction dramaturgique par: Alexandre dal Farra, à partir des écrits apocryphes de: Bram Stocker.

WOZ KALI – PATRICK BEBEY – BERNARD WYSTRAETE – ZÉ LUIZ NASCIMENTO

03 juillet

20h30
Tarifs normaux

WOZ KALI – PATRICK BEBEY – BERNARD WYSTRAETE –  ZÉ LUIZ NASCIMENTO

Musiciens dans  MigrActions

Musiciens dans MigrActions
Ils ont participé à plusieurs éditions du festival avec leurs propres groupes. Venus d’horizons, parcours, générations différents, ils ont voulu pour MigrActions 10, créer un nouveau spectacle.

Woz Kali, voix, guitare, Patrick Bebey: sanza, piano, flûte pygmée, Bernard Wystraëte: flûte, Zé Luiz Nascimento : percussion, batterie

Woz Kaly du Sénégal. Chanteur, guitariste, auteur, interprète. Une voix formée à la fois par la culture wolof du nord et la culture mandingue du Sud.Ses performances en public sont remplies d’émotion, grâce à sa capacité d’improvisation et à sa générosité sur scène Il a participé aux projets de Mokhtar Samba, Etienne Mbappé au cours du Nice Jazz Festival, le pianiste Jean-Pierre Como du groupe Sixun, et le groupe sénégalais Xalam ainsi qu’avec les Toure Kunda. Aujourd’hui WOZ KALY avec son album sorti en 2007 suit sa nouvelle aventure avec des musiciens européens et africains, mêlant ses textes et ses mélodies aux sonorités occidentales, ce qui élargit sa palette musicale.

Patrick Bebey le passeur de sons

Pianiste hors pair, Patrick Bebey mêle subtilement jazz, rythmes brésiliens et africains. Et défend avec force le patrimoine pygmée.

Bernard Wystraëte

Multi instrumentiste, lauréat du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, improvisateur et spécialiste des flûtes traversières, y compris la gravissime flûte « octobasse ».

Sa rencontre en 1969 avec le compositeur-interprète Egberto GISMONTI le propulse dans l’univers de la musique brésilienne.

 

Zé Luiz Nascimento

Percussionniste brésilien virtuose, est originaire de Salvador de Bahia. En tant que soliste et assistant à la direction musicale, il enchaine les tournées mondiales avec le ballet folklorique de Bahia, au sein duquel il a été formé.

Arrivé en France en 1996, il s’est ouvert aux styles des percussions orientales et occidentales et élabore alors un vocabulaire rythmique profondément original mêlant des instruments trés variés, qu’il rassemble dans un discours musical d’une grande cohérence.

Parfois sur scène ou en studio, il collabore avec d’artistes comme: Titi Robin, Mayra Andrade, Ayo, Césaria Evora, Grace & the Spiritual Riders, Jean-Luc Ponty, Al Di Meola, Sixun, Tania Maria, Lokua Kanza, Oumou Sangare, Tété, Souad Massi, Vladimir Cosma, Michel Legrand, Céline Rudolph, Jaques Morelenbaum, Georges Moustaki, entre autres

 

Padrão Vazio

29 juin

20h30
Tarifs normaux

Padrão Vazio

Présente le spectacle: L’ARBRE DU POISON

“Padrão Vazio” est projet de son, de vidéo et de parole où se travaillent des textes de plusieurs poètes portugais tels que António Lobo Antunes, Jorge de Sousa Braga, Gonçalo Martins, Manuel de Freitas, Adília Lopes, José Carlos Ary dos Santos, Maria Fernandes, Pedro Oom, Vítor Sousa, etc.

Depuis toujours la poésie portugaise, qui accompagne l’histoire du pays depuis l’aube, est forte et puissante. Astucieuse, riche, inventive, vigoureuse, critique, c’est essentiel de la connaître afin de mieux comprendre notre culture.

Son intemporalité, une certaine mélancolie, la musicalité des paroles, n’est pas faite que pour être lue, elle existe, encore aujourd’hui et dans la tradition troubadouresque, pour être avant tout, DITE.

La poésie portugaise est considérée comme une des plus importantes au monde. Nous sommes un pays de poètes.

La poésie portugaise contemporaine est avec certitude plus grande que l’échantillon que nous avons choisi pour l’illustrer, ce qui ne réduit en rien le caractère représentatif d’une telle sélection. Nous avons parfaitement conscience que beaucoup d’autres grands poètes non pas été cités mais nous sommes persuadés que ce spectacle donnera forcement origine à un autre avec des nouveaux poèmes et des nouveaux poètes.

Et nous voilà en 2017, année qui une partie de nous-mêmes veux  quitter. Quo Vadis Britannia? Mais non ! “Baby, come back”, nous t’aimons, “Oh Britannia” qui est tant et sans toi tout devient un peu un nonsense.

Que cela soit un pas en arrière pour que par la suite nous puissions avancer tous ensemble vers une Europe des Peuples.

Au diable le BREXIT… s’il te plaît fait-moi un BRITIN!!!!!

Nuno Morna : voix e effets sonores, Rodolfo Sousa : guitare et samplers, Paulo Gouveia : batterie, Luis Melim : vidéo

Nuno Morna (voix, effets techniques) entre les rôles de la vie et ceux de la scène, il cherche la formule parfaite de la réalisation… musique et théâtre, deux passions. Sentir et attirer dans la parole comme une maxime.

Rodolfo Sousa (guitare, synthétiseurs (…….) effets spéciaux) de la responsabilité d’un Do nait un Ré qui parcoure le Mi, main dans la main avec un Fa, sur un Sol de La que dans le Si s’incorpore…

Paulo Gouveia (batterie, synthétiseurs) Dans une batterie puissante se construit un univers de présences omniprésentes… Des sons qui sautent, qui dansent, qui reviennent et qui repartent. Des présences constantes d’une réalité envoûtante.

 

Swinging London

09 juillet

20h30
Tarifs normaux

Swinging London

De: Dominique Dreyfus, Isabel Ribeiro et Toninho do Carmo
Direction Musicale : Toninho do Carmo
Avec : Alain Carbonnel, Delphine Dey, Fabiana Spoletini, Manuela Brazil, Maria Teresa Ferreira, Raphaël Fournier,  Raphaël Barani
Création vidéo : Luis Melim

Arts de la scène

 

Exit le Brexit…

Et voilà la Grande Bretagne qui veut nous quitter, elle qui fait tant partie de nous, qui nous a fascinés et façonnés. Elle qui nous a initiés dès les années 60 au vent de la salutaire et joyeuse folie qui soufflerait sur l’occident dans les années 70. Et oui, avec une décennie d’avance, la Perfide Albion et son Swinging London révolutionnaient la culture et les mœurs,  inventaient une nouvelle manière d’être, de vivre, de penser, de créer.

Pourra-t-on jamais énumérer tout ce que – malgré ses caprices de star – elle a pu alors nous offrir de bonheurs, d’émulation, de fantaisie ?

Marquant à la culotte l’ouverture du gouvernement Wilson, Londres était le centre d’un monde bouillonnant de contre-culture psychédélique, d’hédonisme, d’avant-garde et d’underground. Elle nous envoyait Peter Brook, the Living Theater, son cinéma – Ken Loach, Ken Russel, Lindsay Anderson. Nous lui envoyions nos cinéastes – Antonioni, Polansky, Kubrick, Losey – qui y trouvaient leur inspiration ; Mary Quant réinventait la mode et raccourcissait outrageusement la jupe des filles, les Beatles réinventaient la pop music et rallongeaient les cheveux des garçons. Cependant que les Rolling Stones revoyaient avec insolence la copie d’un rock qui allait devenir aussi glorieux que son alter ego yankee. Les disciples suivraient : the Animals, the Who, the Kinks, Pink Floyd et tant d’autres.  Ils composèrent la bande son des sixties.  Et celle de ce « Swinging London » qui déroule en chansons et souvenirs d’époque, le fil de ces années magiques en guise de point final à cette édition de MigrActions « so British ».